Compte rendu de l’assemblée générale
du 16 avril 2019
Participants : 24
Représentés : 2
L’AGO convoquée par le bureau débute à 19 heures
- Rapport moral :
Depuis ces dernières années, le SSM a beaucoup progressé au niveau organisationnel. Il faut s’en féliciter car cela est du aux efforts conjugués de toutes et tous et notamment des membres du bureau. Mais je voudrais, lors de ce rapport moral revenir sur les valeurs sociales-chrétiennes.
3 points seront abordés :
– La Transmission des valeurs prônées par les chrétiens sociaux,
– Le travail en corps intermédiaires,
– Le Secrétariat social, organe de transformation sociale.
– Quand le SSM a été créé en 1903 ce n’était pas juste pour permettre à certains chrétiens des quartiers chics de faire une « bonne action » de charité mais parce que l’industrialisation du 19ème siècle avait plongé la population ouvrière dans une situation d’infortune et de misère imméritée. Face à cela, les chrétiens sociaux décidèrent dans notre région de travailler ensemble et de se regrouper, et malgré l’époque qui ne leur était pas favorable, de créer la Fédération des cercles d’étude des Alpes et de Provence et en même temps un Secrétariat Social.
Aujourd’hui, le but est encore, comme au début du 20 ème siècle, de travailler sur la question sociale car si les causes ont changé, on peut constater que le problème reste entier.
Le Secrétariat Social de Marseille, qui n’est pas une organisation cultuelle, car nous sommes une association de laïcs, doit faire connaitre et transmettre les Valeurs qui sont, notamment, contenues dans notre charte.
Nous devons donc, plus que jamais, et notamment à Marseille, transmettre ces valeurs sociales chrétiennes dans tous les actes de notre vie associative. Cela demande un effort de tous les jours (que ce soit dans nos conférences, à la radio, dans nos écrits…) mais sinon qu’elle est notre raison d’être ?
Un des principes sociaux chrétiens concerne l’organisation de la société et notamment le fonctionnement en corps intermédiaires. A nous, de nous impliquer dans les corps intermédiaires existants du SSM.
Un corps intermédiaire n’est pas une addition d’initiatives individuelles mais bien une Parole débattue, enrichie et plurielle au service de toutes et tous. Ce qui sort d’un corps intermédiaire n’est pas une parole individuelle enrichie, éventuellement, par quelques-uns mais bien une Parole nouvelle du groupe. La encore, cela demande des efforts de chacune et chacun d’entre nous.
Pour terminer, je voudrais rappeler que le SSM est bien un organe de transformation sociale qui doit avoir pour ambition d’expliquer et faire comprendre qu’il faut mettre la société, et toute la société, au service de la Personne Humaine.
Par exemple, pour la métropole, le respect de l’Homme, les corps intermédiaires, la subsidiarité, la définition d’un Bien commun métropolitain vont plus loin que le simple accompagnement social.
Que ce soit en 1903 ou aujourd’hui, on voit bien qu’à Marseille ce n’est toujours pas le cas.
A nous d’y travailler ; alors allons de l’avant ! Et merci de votre écoute.
- Rapport d’activité 2018
Les activités du Secrétariat social en 2018 se sont réparties en :
- 11 réunions du bureau de l’association, soit une par mois hors mois d’août
- 1 réunion du conseil d’administration
- La réunion de l’assemblée générale annuelle
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Réunions des « samedis matin du
CCR » :
- La bioéthique
- Pauvreté à Marseille
- Les transports en commun dans la métropole
- Le transhumanisme
- Une soirée conférence « Pauvreté à Marseille » avec l’interventions d’associations de lutte contre la pauvreté, faisant suite à la publication par le SSM de « pauvres à Marseille, un besoin urgent de fraternité » de Ph Langevin
-
Quelques enregistrements d’émissions
sur Radio Dialogue sur :
- Le compte-rendu des SSF 2017
- Les ordonnances lois travail
- La bioéthique
- La métropole
Ces enregistrements ont été interrompus en raison du changement de politique de fonctionnement de la radio. Malgré une participation de notre part à des conférences de rédaction, et une intervention, l’expérience n’a pas repris.
Nous avons participé en janvier 2018 en tant que sponsor et intervenants à la master class réunissant à Marseille des étudiants d’universités françaises et européennes, sur le thème de l’Europe et des frontières. Nous avons également été associés à la préparation de la session 2019 aux côtés de l’ICM, qui fera l’objet d’un samedi matin en mai prochain.
Nous avons également poursuivi nos contacts avec les associations, en particulier en 2018 le CCFD et la Cimade
Associés aux Amis de Dialogue, le secrétariat social a sponsorisé en novembre, comme nous l’avions fait les années précédentes, la tenue d’un concert de mandoline, au profit d’une organisation caritative africaine.
Pour donner suite à la publication de « Pauvres à Marseille » et à la soirée conférence organisée en novembre sur le thème, le SSM anime un groupe de travail trans-associations pour tenir en 2019 des évènements pour faire bouger les lignes sur le sujet.
Des groupes de travail se sont régulièrement tenus afin d’avancer sur la consolidation du nombre d’adhérents d’une part, l’élaboration de l’annuaire des associations chrétiennes de la métropole, et la préparation de modules de formation à la pensée sociale chrétienne d’autre part.
Le SSM est antenne des Semaines Sociales de France, et à ce titre s’implique dans la réflexion des SSF quant à leur avenir, dans la démarche d’utilité sociale. Quelques membres ont participé aux réunions préparatoires ainsi qu’à la session de réflexion de début novembre 2018, avec pour aboutissement un nouveau projet associatif.
Radio dialogue, petit point de F2B et BC,
Pourquoi ne pas faire une introduction par RD avant le samedi matin
Christiane Barra critique de la séance du samedi transhumanisme. (Les progrès de la médecine ne doivent pas être considérés comme acquis systématiquement).
Travail avec les associations pour la pauvreté parfois manque de propositions
Parvis du protestantisme : partenariat pour faire un mardi chez eux et un samedi chez nous.
RB qui est intéressé à entendre ce que nous avons à dire ? Chacun est enfermé dans sa propre structure. Où veut-on aller et quelle est notre valeur ajoutée ? Aller vers les jeunes qui sont disponibles sur des sujets pointus.
Traffic de drogue dans les quartiers nord à Marseille. Mise en place de nouveaux réseaux dès qu’un est éliminé par la police. Pourquoi ne pas légaliser la vente ? Est-ce un sujet pour le SSM ? Débat de société. Pauvreté et criminalité : vrai sujet.
Les trafics restent pour tempérer les difficultés financières de la population.
Rapport d’activité approuvé à l’unanimité
- Rapport financier
Les dépenses du SSM augmentent sur 2018 à 11.845 €
3 postes de dépense principaux :
- Pauvreté à Marseille publié à 2000 ex (6.198 €)
- Bureau au Mistral (2.283 €)
- Rapport d’activité (1.316 €)
Soit 83% du total des charges
Le rapport financier 2018 est approuvé à l’unanimité des présents et représentés.
- Candidatures au conseil d’administration
L’ensemble des membres du conseil d’administration est renouvelé.
Hélène Pignon : est élue par l’assemblée générale après cooptation par le conseil. Trois candidats devront être cooptés au prochain conseil.
- Présentation par François de Geuser : « les élections européennes »
Signification du mot scrutin : scruter, fouiller, examiner dans le détails pour choisir, décider,…discernement avant décision
catéchumènes et les 3 dimanches de scrutin, examen personnel détaillé pour être baptisé, se convertir…
Prendre la mesure de l’importance de la décision que chacun va prendre le 26 mai, Interpellation d’une caricature de La Croix montrant une voiture d’un autre âge de marque Europe, en cours de réparation et pour laquelle le propriétaire pose la question « et si on changeait de modèle ? » : il y va de l’orientation pour les 5 ans à venir de toute la politique de l’UE.
Il ne s’agit plus tellement d’une question existentielle pour l’Union, le Brexit montrant à l’envie combien l’interdépendance entre les États-membres rend complexe voire impossible tout divorce, mais bien maintenant de déterminer une politique pour l’Union :
– soit se recentrer sur la nation, sur la préférence nationale, le repli sur soi, la protection nationale, le communautarisme national, ralentir, stopper, ou abandonner la marche vers une union toujours plus étroite, rendre la souveraineté et les pouvoirs de décider à la nation, redevenir maitre de son destin
– soit au contraire une politique toujours centrée sur la préférence communautaire, axée sur la solidarité et l’ouverture, la diversité liée au multiculturalisme, visant à une convergence des niveaux de vie et la prospérité de tous dans une économie soutenable, une union toujours plus étroite, œuvrer à un destin commun en Europe. L’Europe, notre bien commun
A 1ier élément à scruter : Pourquoi je garde la marque
« Europe » ? Qu’est ce qui fonde ma conviction ?
Le
résultat de plus de 65 ans de « vie européenne », avec
l’adoption de la CECA, puis du traité portant création de la CEE…;
« L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction
d’ensemble, elle se fera par des réalisations concrètes, créant
d’abord une solidarité de fait ». L’évolution de l’Europe n’a
jamais cessé de :
Préserver la paix entre les États-membres (ce qui paraissait à nos parents comme une véritable gageure, comment réunir, toutes ces puissances impériales qui n’avaient cessé depuis la fin de la Pax Romana de s’entre-déchirer ou de créer des empires pour leur propre compte, France, Angleterre, Espagne, Suède, Danemark, Allemagne, Autriche….), ; œuvrer à la paix de par le rôle, majeur, de l’UE en matière de commerce et de développement dans le monde (rôle joué en Afrique, au moyen orient, dans les Balkans, premier partenaire mondial des pays en développement et partenaire essentiel de l’aide humanitaire…) (la PESC (le haut représentant, membre de la Commission, CPE Coopération Politique Européenne), le Service Européen d’Action Extérieure).
Réunir le continent européen autour de la démocratie, les libertés fondamentales et une identité européenne (citoyenneté, histoire commune et diversité culturelle), 7 pays européens candidats ou potentiellement candidats ; l’EEE (L’Espace Économique Européen) a vu le jour en 1994 pour étendre les dispositions de l’UE applicables à son marché intérieur aux pays membres de l’AELE (la suisse en est sortie suite à un référendum, multiples accords bilatéraux avec la Suisse, problème du UK), les politiques nordiques ( UE + Russie+ Norvège et Islande, le Conseil des États de la mer Baltique, la région de la mer de Barents, les affaires circumpolaires de l’Arctique).
Adopter et faire rayonner les valeurs de la charte des droits fondamentaux (6 grands chapitres : dignité, liberté, égalité, solidarité, citoyenneté, justice). L’Agence des droits fondamentaux de l’UE (FRA) veille à la promotion de la vision humaniste et progressiste de l’être humain, soulignant que les seules forces du marché ou le recours à l’action unilatérale de pays agissant séparément ne peuvent garantir la satisfaction des besoins des peuples. L’UE est donc le résultat de la réalisation d’un grand marché intérieur et la mise en œuvre de politiques visant à intégration de plus en plus étroite. La solidarité entre pays, entre peuples, fondement des actions de l’Union. RescUE, expression de la solidarité au sein de l’UE (catastrophes…), le Fonds Social Européen (FSE), Le Fonds européen d’aide au plus démunis (sans abri…)
Assurer protection et sécurité aux citoyens, comme enfants, étudiants (LMD, Erasmus), consommateurs, travailleurs (protection sociale, Socle européen des droits sociaux (20 principes de base dont le salaire minimum), faciliter la circulation des travailleurs), retraités (règles de concurrence, égalité hommes/femmes, normes de santé (au travail…), normes de sécurité des marchandises, des biens, normes de protection de l’environnement) ; coopération policière (EUROPOL), lutte anti-terrorisme, Schengen et la sécurisation de la circulation des personnes ; sécurité judiciaire (parquet européen), sécurité juridique (attribution de compétence) : circuler, résider, travailler en Europe, sans entraves liées à la concurrence ou à des normes nationales
Assurer la coopération avec le monde extérieur, aide au développement, aide humanitaire où l’UE met en place des programmes à court, moyen et long terme.
Mettre en place progressive des 4 grandes libertés de circuler, des personnes (physiques et morales), des biens, des finances, des services. Accord de Schengen visant à sécuriser la libre sécurisation des personnes au sein du marché unique.
Installation d’un marché commun, puis d’un marché unique, puis d’un marché intérieur, permettant la création de L’Espace Économique Européen (UE+AELE,,) qui a ses règles de fonctionnement, Schengen (26 états membres plus 4 pays non union, sans UK ni Irlande), toujours en vertu de la libre circulation et permettre une libre concurrence au sein de ce marché intérieur.
L’économie sociale de marché a permis de propulser l’UE en tête des entités économiques mondiales, 1ière économie commercial du monde, et a permis à beaucoup d’États-membres, du fait de leur adhésion, de se hisser à un niveau de développement économique et social (socle européen des droits sociaux) à peu près équivalent à ceux des pays les plus développés de l’Union.
Organiser une Union toujours plus étroite : Union économique et monétaire, L’euro ; les traités de crise, Le Mécanisme européen de stabilité (17 pays membres de la zone euro), remplaçant les instruments pris dans l’urgence, le mécanisme européen de stabilisation financière, et le fond européen de stabilité européen ; le nouveau traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire (TSCG) instituant la « règle d’or » budgétaire, Union bancaire en cours….,
Mettre en œuvre une méthode « communautaire », non identifiée et difficilement comparable à d’autres méthodes:
– une organisation simple : le conseil (européen ou des ministres) expression des nations représentées par les États-membres, colégislateur, le Parlement Européen expression des peuples de l’Union, colégislateur, la Commission, expression de l’intérêt général de l’Union (gardienne des traités), l’exécutif de l’Union, la Cour de justice garante de l’état de droit au sein de l’Union
– un va et vient permanent entre ces institutions visant à une co-construction, une recherche permanente de consensus plutôt que de décider au moyen des majorités qualifiées, éviter le véto considérer comme traumatisant, demander constamment les avis des parties prenantes et tenir compte de ces avis, ainsi une région belge a pu bloquer le traité avec le Canada.
– les principes de subsidiarité et de proportionnalité fondant en permanence les décisions de l’Union. Ces principes sont pris en compte, vérifiés par chaque institution maillon de la chaine de décision.
Le résultat est étonnant L’Union est la première puissance économique et commerciale mondiale, même si elle est un nain politique….
B Et pourtant si la marque Europe a connu obtenu un grand résultat, le modèle parait un peu démodé, son fonctionnement parait chaotique. 2ième élément de scrutin, Faut-il changer de modèle ?
– l’adoption du traité de Lisbonne est l’exemple type de la lâcheté démocratique de l’ensemble des dirigeants de l’UE qui en fait font valider par les parlements, ou en faisant revoter les peuples en cas de vote négatif au cours d’un référendum, un traité qu’ils refusent d’appeler constitutionnel, pourtant pratiquement identique au traité constitutionnel, rejeté par deux pays. Refus de tenter de convaincre les peuples. Gouverner par le mensonge et la dissimulation
– la Commission, l’Eurogroupe (les ministres des finances de la zone euro) et le Conseil européen n’ont de compte à rendre devant aucune instance démocratiquement élue
– L’UE se montre incapable de résoudre durablement les conséquences de la crise financière de 2008 (crise économique d’une violence sans précédent, les effets de laquelle ne sont pas encore effacés, dans la plupart des pays), malgré des avancées en matière d’union bancaire, de résolution des difficultés financières (Nouveaux traités financiers et économiques)
– La crise grecque montre les limites de la sincérité de la coopération, prévue aux traités, entre les États-membres et entre l’UE et les États-membres et les limites de la solidarité entre pays riches et pays pauvres, pays du nord de l’Europe et pays du Sud grands pays et petits pays. Elle montre aussi l’attachement des peuples à l’Europe.
– la crise migratoire de 2015, cruel révélateur des égoïsmes nationaux qui permettent aux États-membres d’ouvrir leurs frontières sans consultation de leurs voisins (Allemagne) et de les fermer, en opposition même de ce qui a été décidé par l’Union, anéantissement des actions marquants la solidarité des peuples et des nations.
– L’incapacité, voire la lâcheté des États-membres à expliquer et assumer les décisions (accords avec la Turquie, la Libye, le remplacement de Frontex par un corps européen de garde-frontières et gardes cotes) qu’ils ont prises pour stopper, avec succès, ce flux d’immigration. Incapacité et lâcheté des dirigeants devant la nécessaire politique migratoire à définir (L’Allemagne et les pays d’Europe centrale ont un solde démographique dramatique et ont besoin de l’immigration pour compenser soit le solde naturel, soit le solde migratoire soit les deux). Incapacité et lâcheté des États-membres qui préfère charger Schengen, rétablir les frontières plutôt que discuter et définir une politique. Repli sur soi, nationalisme
– Brexit, Trump, Salvini, …la Chine, le Commerce international, priorité nationale, protectionnisme, création de murs, peur et repli sur soi. Seul l’intérêt de la nation compte
– certains États-membres renient les principes démocratiques (libertés fondamentales, séparation des pouvoirs, État de droit, indépendance de la justice et des médias) et se voient menacer de l’art. 7 du traité pour d’une suspension…ou d’un arrêt du versement de fonds
– le moteur est politiquement bridé : le budget de l’union ne peut dépasser 1,3 % du PIB, ce qui est très faible et ne permet pas de prendre en compte les ambitions ou même les engagements sur le réchauffement climatique, et la transition énergétique sans diminuer les autres politiques
– le moteur est institutionnellement bridé par le dispositif de la zone euro qui bloque les leviers de la politique conjoncturelle, et ne permet que de coordonner l’action sur la demande et relancer l’emploi
– le moteur est alimenté par une logique concurrentielle au sein du marché intérieur, privilégiant la compétitivité au sein de l’union, et induisant une concurrence tant fiscale (concurrence par les taux ou par l’évasion ou l’optimisation) que sociale (cout du travail le plus bas possible) au sein du marché intérieur.
C Quel modèle choisir ? 3ième élément à scruter quelques critères :
– acceptation des valeurs européennes (démocratie, état de droit, indépendance des médias et de la justice, charte des droits fondamentaux), solidarité, coopération ;
– acceptation du débat, de l’échange, entre tous et chacun, rejet de tout populisme qui refuse le débat parce qu’il est le seul à incarner un peuple qu’il est le seul à pouvoir représenter. Les élites, les élus, les fonctionnaires (les technocrates…) sont disqualifiés du fait soit du mépris qu’ils exprimeraient vis à vis de ce peuple qui leur serait étranger, soit parce qu‘ils représentent « l’autre », l’ennemi par nature, avec lequel il est contreproductif de parler, ce qui peut être considéré comme une trahison. Les élites ont une part de responsabilité qui proposent des solutions comme étant les seules possibles et qui évitent le chaos….
– acceptation de l’ouverture, de la diversité des cultures, acceptation du multiculturalisme, acceptation du multilatéralisme, du libre-échange, refus du repli sur soi, refus du protectionnisme,
– réformer les institutions vers plus de démocratie et d’efficacité ; rendre démocratique la dialectique Nations(Conseil)/Peuples(Parlement) et intérêt de l’UE (Commission), subsidiarité et proportionnalité
-arbitrer entre discipline budgétaire, austérité et relance de la croissance pour qu’elle soit intelligente, soutenable, et inclusive.
– augmenter le budget significativement, créer des ressources propres à l’union, lutter contre les dumping fiscal et social
– poussés par l’urgence, les états-membres ont adopté un bon nombre de traités pour résoudre la crise financière, pourquoi ne pas souligner l’urgence de tenir compte des conséquences du réchauffement climatique et proposer un traité du même type que celui de la CECA avec comme objectif l’application de l’accord de Paris et la création d’un fonds spécifique ? ou sous la forme d’une coopération renforcée, comme l’accord de Schengen ? Pourquoi ne pas procéder de la même manière avec l’immigration. En application du principe de la subsidiarité, le niveau européen est le plus approprié pour résoudre et gérer ces deux urgences
- Orientations
Nous continuons de proposer les samedi matins, qui restent notre vecteur de communication.
Le 28 septembre 2019, nous organisons une journée d’échanges et de réflexion pour préparer et organiser l’avenir du SSM.
Une réflexion, active est en cours pour associer Parvis du protestantisme et nos samedi matins.
Nous préparons un évènement sur le thème « recréer du lien social » en lien avec les SSF qui pourrait se passer en octobre
Pour mémoire, la rencontre annuelle des SSF se tiendra les 16 et 17 novembre à Lille.
L’ordre du jour étant épuisé, l’assemblée générale est close à 20H00.
- Election des membres du bureau par le conseil
Le bureau est ainsi renouvelé :
Président : Bernard Cheval
Vice-Présidents : François de Geuser, François Teissier
Secrétaire : Pierre Laburte
Secrétaire adjoint : Bruno Estrangin
Trésorier : François de Bez
Trésorier adjoint : Joël Pourtal
Membre : Jean Rouquerol
Pierre Laburte. Bernard Cheval.